Lettre mensuelle de la Sécurité N°031 : décembre 2016
Virage à grande inclinaison et à basse vitesse = DANGER !
(par Thierry COUDERC, Président de la Commission Sécurité des Vols de la FFPLUM)
Faut-il rappeler qu’au cours d’un virage, si l’on veut maintenir le palier, il est nécessaire d’augmenter l’incidence et/ou la vitesse ? En outre, le facteur de charge augmente avec l’inclinaison du virage. Cette caractéristique a des conséquences sur les conditions de décrochage, puisqu’il fait augmenter le poids apparent de l’appareil.
À 45° d’inclinaison, le facteur de charge est égal à 1,4 et la vitesse de décrochage augmente de 19%. À 60° d’inclinaison, le facteur de charge est égal à 2 et la vitesse de décrochage augmente de 40%. Cette situation est donc propice à susciter un décrochage en virage, par défaut de vitesse.
S’y ajoute le risque de décrochage dissymétrique avec départ en vrille, auquel les appareils multi axes dont le pilote aurait le pied trop lourd à l’intérieur du virage, sont particulièrement exposés. Ce cas de figure peut quant à lui survenir même à des vitesses plus élevées, car il ressort d’une mauvaise conjugaison des commandes. Vos manuels de vol décrivent les manœuvres d’urgence à assurer pour vous sortir de ces situations délicates.
Lire la suite : lettre_securite_decembre_2016
+ Un article spécial sur le virage engagé : virage_engage_alain_jamet
Virage à grande inclinaison et à basse vitesse = DANGER !
(par Thierry COUDERC, Président de la Commission Sécurité des Vols de la FFPLUM)
Faut-il rappeler qu’au cours d’un virage, si l’on veut maintenir le palier, il est nécessaire d’augmenter l’incidence et/ou la vitesse ? En outre, le facteur de charge augmente avec l’inclinaison du virage. Cette caractéristique a des conséquences sur les conditions de décrochage, puisqu’il fait augmenter le poids apparent de l’appareil.
À 45° d’inclinaison, le facteur de charge est égal à 1,4 et la vitesse de décrochage augmente de 19%. À 60° d’inclinaison, le facteur de charge est égal à 2 et la vitesse de décrochage augmente de 40%. Cette situation est donc propice à susciter un décrochage en virage, par défaut de vitesse.
S’y ajoute le risque de décrochage dissymétrique avec départ en vrille, auquel les appareils multi axes dont le pilote aurait le pied trop lourd à l’intérieur du virage, sont particulièrement exposés. Ce cas de figure peut quant à lui survenir même à des vitesses plus élevées, car il ressort d’une mauvaise conjugaison des commandes. Vos manuels de vol décrivent les manœuvres d’urgence à assurer pour vous sortir de ces situations délicates.
Lire la suite : lettre_securite_decembre_2016
+ Un article spécial sur le virage engagé : virage_engage_alain_jamet
Lettre de la Sécurité Décembre